Interview Bilan de compétences : Simon BERNARD

Simon BERNARD Bilan de compétences
Chargé de relations publiques et de communication âgé de 29 ans, Simon Bernard a réalisé un Bilan de compétences chez PERSPECTIVE, il y a quelques semaines. Témoignage.

 

Pouvez-vous présenter votre parcours en quelques mots ?

Après avoir fait un Bac littéraire, option Arts plastiques, j’ai poursuivi avec deux années de classe préparatoire littéraire, option cinéma. Je me suis alors dirigé vers une Licence 3 d’Histoire, puis vers un Master de recherche, à la fin duquel j’ai intégré une société de production en audiovisuel, en stage puis en CDD. J’y suis resté un an et demi au total, avant de me retrouver au chômage. J’ai alors effectué une mission de service civique. (Lire le témoignage de Simon BERNARD sur son expérience de service civique)

A l’issue de la mission, 9 mois plus tard, on m’a proposé d’enchaîner avec un poste en « Emploi Tremplin ». J’ai alors pris officiellement les fonctions de Chargé de relations publiques et de communication, poste que j’occupe aujourd’hui encore.

 

Comment est née l’idée de réaliser un Bilan de compétences ?

Mon « Emploi Tremplin » de 3 ans prend fin cette année. J’aurais pu poursuivre l’aventure en CDI, mais j’ai décidé de faire autre chose. J’ai à cœur de développer des projets plus personnels.

Etant bon élève, on ne m’a jamais renvoyé vers un conseiller d’orientation, peut-être parce que la question ne s’est jamais posée.

Je me suis donc retrouvé à presque 30 ans à me demander : Qu’est-ce que j’ai envie de faire ? Qu’est-ce qui me plaît vraiment ? Et le faire seul, ce n’était juste pas possible.

Même si je peux demander l’avis de mes amis et de ma famille, j’avais besoin de prendre du recul et d’un avis extérieur.

 

Je pensais depuis quelque temps déjà à faire un Bilan de compétences parce que des personnes m’en avaient parlé. Je me suis un peu plus renseigné et cela m’a confirmé dans mon choix.

 

Comment s’est déroulé votre Bilan de compétences ?

J’ai entamé les démarches pour faire un BDC en avril 2018, en prenant l’option de mobiliser mes heures CPF.

En parallèle, j’avais annoncé mon intention de partir de l’association fin mai.

 

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Mon Bilan de compétences doit se terminer ce mois-ci (en septembre, Ndlr.), à raison de 5 séances en juillet, et 3 séances en septembre. Et j’étais en activité tout du long. Le mois prochain, j’aurai changé de travail.

 

Êtes-vous satisfait de votre Bilan de compétences ?

C’est exactement ce que j’attendais. J’ai l’impression d’avoir vraiment avancé après avoir passé un long moment à me poser des questions. C’est un accompagnement extrêmement précieux qui m’a permis de clarifier et poser des choses, que je sentais déjà. Mais d’en prendre complètement conscience et de pouvoir m’appuyer dessus pour la suite.

 

En même temps, cela me permet de découvrir des choses que je ne supposais pas forcément : des milieux, des secteurs et des compétences que je ne pensais pas avoir.

 

Je pense que même humainement, c’est très enrichissant.

 

Qu’est-ce qui vous a été le plus utile lors de cet accompagnement ?

La phase de tests était très intéressante. J’ai beaucoup aimé travailler avec l’Hexa3D. Je me suis aussi très bien entendu avec mon conseiller.

 

Recommanderiez-vous le Bilan de compétences autour de vous ?

Je recommanderai évidemment un Bilan de compétences aux personnes autour de moi.

De manière générale, je pense qu’on ne parle pas suffisamment de ce type d’accompagnement. Alors que dans notre génération, on doit être assez nombreux à en avoir besoin, justement parce qu’on n’a pas toujours bénéficié d’orientation au cours de notre cursus scolaire. On n’a pas toujours été préparé à affronter le milieu du travail.

Il y a certains tests qu’on devrait clairement mettre entre les mains des bacheliers, cela pourrait leur être utile ! Rattaché au service civique ou à la fin d’étude, après un master, cela pourrait aussi être intéressant.

 

On peut avoir une perception du Bilan de compétences comme étant quelque chose destiné davantage aux personnes en fin de carrière, qui sont en souffrance psychique liée à leur travail ou en état de reconversion professionnelle. Alors que le Bilan de compétences s’adresse à tous en réalité.

 

Il faut dire que la réussite du Bilan de compétences dépend également beaucoup de la structure, de la relation avec le conseiller et des activités proposées. J’ai eu des retours de personnes qui sont déçues de leur Bilan, notamment un ami qui n’a pas du tout eu un accompagnement de la même qualité de celui dont j’ai pu bénéficier chez PERSPECTIVE.

 

Que prévoyez-vous dans les semaines à venir ?

Je vais quitter le confort de mon CDI pour un CDD à temps partiel, justement pour avoir le temps à côté de faire autre chose, pour développer mes propres activités. Je reste dans le milieu de la musique. C’est une mission qui m’évite d’avoir 36 000 choses à faire en même temps, et c’est plus proche de chez moi.

 

Quelques années avant de réaliser un Bilan de compétences chez PERSPECTIVE, Simon BERNARD a effectué une mission de service civique qui a eu une grande importance dans la suite de son parcours professionnel. Découvrez son témoignage concernant le service civique en cliquant ici.