Témoignage Bilan de Compétences Frédéric

Frédéric, 33 ans : « L’intitulé du poste, sur ma fiche de paie, ne reflétait pas la réalité de mes journées »

Interview Bilan de compétences : Frédéric, 33 ans

Véritable touche-à-tout depuis le début de sa carrière, Frédéric, 33 ans, a souhaité faire un Bilan de Compétences, il y a quelques mois, pour solliciter un regard extérieur. Témoignage.

Pouvez-vous présenter votre parcours en quelques mots ?

« J’ai commencé par un Bac S, option Sciences de l'Ingénieur, avant de m’orienter vers un DUT Informatique, en alternance, qui m’a notamment permis d’entrer dans l’entreprise où je suis actuellement, en tant qu’apprenti, à 18 ans.

A l'issue des deux années d’alternance, je me suis dirigé vers une licence, que j’ai décrochée en 2007, tout en poursuivant dans la même entreprise. J’y ai donc débuté et poursuivi ma carrière : l’entreprise m’a fait grandir en même temps qu’elle a grandi elle-même.

Parallèlement à cela, je suis responsable informatique dans une association d’action sociale depuis mes 19 ans.

Dernière activité : depuis 2013, je suis commissaire de course pendant le Grand Prix, à titre bénévole, où je m’occupe aussi de la Cellulle IT. »

 

Quel est votre parcours au sein de votre entreprise ? Comment avez-vous évolué ?

« Recruté comme apprenti, au service informatique, j’ai très vite exercé le métier de développeur, puis, d’analyste-développeur. C’est du moins ce qui est écrit sur ma fiche de paie, puisque dans la réalité, ce n’est pas vraiment ce que je fais : mon quotidien ressemblant davantage à celui d’un chef de projet.

Parallèlement, je suis responsable d’une ONG que l’on a créée au sein de l’entreprise, il y a quelques années. Elle permet d’envoyer dans le même pays, chaque année, une cinquantaine de salariés dans le cadre d’une mission humanitaire. »

 

Comment en êtes-vous arrivé à « vous investir pour une ONG » ?

« Je participe activement aux actions du comité d’entreprise, et je me suis demandé s’il était possible de « voyager différemment », en proposant aux salariés de mettre à profit leurs compétences lors de missions humanitaires dédiées.

Il se trouve qu’une personne de notre équipe était déjà engagée dans des projets éducatifs au sein d’un pays d’Afrique de l'Ouest, depuis une quinzaine d’années. Nous nous sommes donc orientés vers ce même pays.

Au moment de me lancer, je n’avais absolument aucune expérience, je n’y connaissais rien. Nous y sommes allés avec les moyens du bord et la bonne volonté de chacun.

Nous avons commencé par envoyer une délégation exploratoire de 3 ou 4 personnes, pour bien mesurer les attentes et les besoins sur place, puis je me suis occupé de la partie logistique.

Lors de la première mission, 21 salariés sont partis sur leur congés et en finançant leur voyage. Tout n’était pas parfait lors de cette mission, mais 2000 enfants ont pu être pris en charge.

De retour de mission, une convention de partenariat a été signée avec le gouvernement du pays. Résultat : 130 salariés, représentant sept métiers, ont participé à sept missions organisées dans 4 pays. Ces missions sont aujourd’hui devenues de véritables actions de coopération, puisque des professionnels locaux rejoignent nos salariés sur place, pour échanger leur savoir-faire et apporter leur connaissance du terrain. »

 

Vous semblez faire 1000 choses en même temps, intéressantes et très variées… Qu’est-ce qui vous a amené à faire un Bilan de Compétences ?

« Le Bilan de Compétences est quelque chose qui était, pour moi, devenu nécessaire. J’ai un peu le défaut de mes qualités, puisque lorsque je m’engage dans quelque chose, j’y vais à fond, et je le vis pleinement.

Le constat était le suivant : je suis dans l’entreprise depuis le début de ma carrière. J’occupe un poste qui, dans les faits, ne correspond pas à la réalité de mes journées. Est-ce que tout cela est vraiment logique ou est-ce qu’il n’y a pas un problème quelque part ?

A un moment donné, je me suis dit : "Bon, à ton âge, ce serait bien de prendre un peu de hauteur, de demander un regard extérieur, pour voir si certaines choses peuvent être faites différemment, et peut-être apporter un peu de cohérence dans tes différents projets."

L’idée était de voir quel levier je pouvais utiliser pour essayer de mettre un peu d’ordre dans tout ça. »

 

Dans quel état d’esprit étiez-vous au moment d’aborder votre Bilan de Compétences ?

« Je suis arrivé sans aucun a priori. Dans l’absolu, j’étais ouvert à toute proposition. Je n’excluais absolument pas de changer de voie ou de me reconvertir.

Les seuls éléments sur lesquels je n’étais pas prêt à transiger étaient ma ville – dans laquelle j’ai grandi – ainsi que mon salaire – qui devait être cohérent par rapport à ce que je perçois actuellement. »

 

Comment s’est déroulé votre Bilan de Compétences ?

« Il est très compliqué pour moi de me révéler et de parler de moi. C’est à ce moment-là, que ma conseillère, Christelle, a joué un rôle prépondérant. Elle avait un côté très bienveillant, qui m’a très rapidement mis à l’aise pour raconter mon parcours. Le feeling est passé immédiatement.

Dans un deuxième temps, j’ai passé un certain nombre de tests pour dresser un état des lieux de mes compétences, de mes appétences et de mes savoir-faire. Avant d’aborder un panel de métiers pour voir ce qui me faisait le plus envie. L’idée était de partir d’un champ de recherche assez large, qu’on allait préciser au fur et à mesure. »

 

Avez-vous trouvé le temps pour vous investir dans votre Bilan de Compétences, parallèlement à tout ce que vous faites déjà ?

« Oui, pour une raison simple : c’était important pour moi de prendre le temps, parce que j’y croyais. Pour le coup, je crois que ma conseillère pourra confirmer qu’à chaque séance, les devoirs étaient faits. (rire) »

 

Quel a été le résultat de votre Bilan de Compétences ?

« Rapidement, les tests psychométriques ont révélé que je ne m’étais pas trompé et qu’il y avait une certaine logique dans mon raisonnement.

A la fin, le profil qui est ressorti est celui de « chef de projet », ce qui est totalement cohérent avec mon parcours et ma situation.

Ce Bilan de Compétences a également démontré que j’avais développé d’autres compétences, notamment dans la logistique, grâce à la diversité de mes engagements. »

 

Quel bilan dressez-vous de votre… Bilan ?

« Cet accompagnement m’a, à la fois, confirmé dans ce que je faisais déjà. Et en même temps, cela m’a apporté la confiance dont j’avais besoin pour aller voir ma hiérarchie et demander une réorganisation des postes et des fonctions.

C’était une vraie révolution dans une entreprise où je travaille depuis de nombreuses années et que je connais par cœur.

Je n’aurais jamais trouvé les clés pour changer les choses tout seul. Tout s’est vraiment déverrouillé à la suite de mon Bilan de Compétences. Cela m’a permis de faire bouger les lignes.

Ce Bilan de Compétences m’a également permis de prendre conscience de mes compétences, et de me rendre compte qu’après tant d’années dans la même entreprise, je pouvais toujours « aller voir ailleurs ».

J’ai pu me confronter à la réalité du recrutement professionnel, en postulant à des offres, et en prenant conscience de ma « valeur » sur le marché de l’emploi. Alors que je n’avais passé qu’un entretien d’embauche dans ma vie jusque-là.

Je suis infiniment reconnaissant envers ma conseillère, qui m’a permis d’être sûr de ce que je savais faire et où je voulais aller. »

 

Quel est votre situation professionnelle aujourd’hui ?

« A la fin de l’année dernière, j’ai pris une nouvelle fonction, et je suis désormais chargé de toute la partie « production », au quotidien.

Il y a donc eu une officialisation d’un rôle que j’occupais officieusement depuis quelques années déjà.

Parallèlement, j’ai également pris du recul par rapport à l’ensemble de mes activités. Je suis arrivé là où je voulais emmener l’ONG, au bout de ce que je pouvais lui apporter. J’en suis arrivé à un point où je ne voulais pas être un frein.

J’ai pris la décision - difficile - de continuer à m’investir, mais d’une manière différente. Je serai très heureux de le faire, notamment en amont des missions, sur la partie logistique.

Mais, ce qui me fait vibrer avant tout, chaque jour, depuis toujours, c’est l’informatique. …Ce qui n’enlève absolument rien à cette très belle parenthèse humanitaire ... »

Frédéric, 33 ans : « L’intitulé du poste, sur ma fiche de paie, ne reflétait pas la réalité de mes journées »

Interview Bilan de compétences : Frédéric, 33 ans

Véritable touche-à-tout depuis le début de sa carrière, Frédéric, 33 ans, a souhaité faire un Bilan de Compétences, il y a quelques mois, pour solliciter un regard extérieur. Témoignage.

Pouvez-vous présenter votre parcours en quelques mots ?

« J’ai commencé par un Bac S, option Sciences de l'Ingénieur, avant de m’orienter vers un DUT Informatique, en alternance, qui m’a notamment permis d’entrer dans l’entreprise où je suis actuellement, en tant qu’apprenti, à 18 ans.

A l'issue des deux années d’alternance, je me suis dirigé vers une licence, que j’ai décrochée en 2007, tout en poursuivant dans la même entreprise. J’y ai donc débuté et poursuivi ma carrière : l’entreprise m’a fait grandir en même temps qu’elle a grandi elle-même.

Parallèlement à cela, je suis responsable informatique dans une association d’action sociale depuis mes 19 ans.

Dernière activité : depuis 2013, je suis commissaire de course pendant le Grand Prix, à titre bénévole, où je m’occupe aussi de la Cellulle IT. »

 

Quel est votre parcours au sein de votre entreprise ? Comment avez-vous évolué ?

« Recruté comme apprenti, au service informatique, j’ai très vite exercé le métier de développeur, puis, d’analyste-développeur. C’est du moins ce qui est écrit sur ma fiche de paie, puisque dans la réalité, ce n’est pas vraiment ce que je fais : mon quotidien ressemblant davantage à celui d’un chef de projet.

Parallèlement, je suis responsable d’une ONG que l’on a créée au sein de l’entreprise, il y a quelques années. Elle permet d’envoyer dans le même pays, chaque année, une cinquantaine de salariés dans le cadre d’une mission humanitaire. »

 

Comment en êtes-vous arrivé à « vous investir pour une ONG » ?

« Je participe activement aux actions du comité d’entreprise, et je me suis demandé s’il était possible de « voyager différemment », en proposant aux salariés de mettre à profit leurs compétences lors de missions humanitaires dédiées.

Il se trouve qu’une personne de notre équipe était déjà engagée dans des projets éducatifs au sein d’un pays d’Afrique de l'Ouest, depuis une quinzaine d’années. Nous nous sommes donc orientés vers ce même pays.

Au moment de me lancer, je n’avais absolument aucune expérience, je n’y connaissais rien. Nous y sommes allés avec les moyens du bord et la bonne volonté de chacun.

Nous avons commencé par envoyer une délégation exploratoire de 3 ou 4 personnes, pour bien mesurer les attentes et les besoins sur place, puis je me suis occupé de la partie logistique.

Lors de la première mission, 21 salariés sont partis sur leur congés et en finançant leur voyage. Tout n’était pas parfait lors de cette mission, mais 2000 enfants ont pu être pris en charge.

De retour de mission, une convention de partenariat a été signée avec le gouvernement du pays. Résultat : 130 salariés, représentant sept métiers, ont participé à sept missions organisées dans 4 pays. Ces missions sont aujourd’hui devenues de véritables actions de coopération, puisque des professionnels locaux rejoignent nos salariés sur place, pour échanger leur savoir-faire et apporter leur connaissance du terrain. »

 

Vous semblez faire 1000 choses en même temps, intéressantes et très variées… Qu’est-ce qui vous a amené à faire un Bilan de Compétences ?

« Le Bilan de Compétences est quelque chose qui était, pour moi, devenu nécessaire. J’ai un peu le défaut de mes qualités, puisque lorsque je m’engage dans quelque chose, j’y vais à fond, et je le vis pleinement.

Le constat était le suivant : je suis dans l’entreprise depuis le début de ma carrière. J’occupe un poste qui, dans les faits, ne correspond pas à la réalité de mes journées. Est-ce que tout cela est vraiment logique ou est-ce qu’il n’y a pas un problème quelque part ?

A un moment donné, je me suis dit : "Bon, à ton âge, ce serait bien de prendre un peu de hauteur, de demander un regard extérieur, pour voir si certaines choses peuvent être faites différemment, et peut-être apporter un peu de cohérence dans tes différents projets."

L’idée était de voir quel levier je pouvais utiliser pour essayer de mettre un peu d’ordre dans tout ça. »

 

Dans quel état d’esprit étiez-vous au moment d’aborder votre Bilan de Compétences ?

« Je suis arrivé sans aucun a priori. Dans l’absolu, j’étais ouvert à toute proposition. Je n’excluais absolument pas de changer de voie ou de me reconvertir.

Les seuls éléments sur lesquels je n’étais pas prêt à transiger étaient ma ville – dans laquelle j’ai grandi – ainsi que mon salaire – qui devait être cohérent par rapport à ce que je perçois actuellement. »

 

Comment s’est déroulé votre Bilan de Compétences ?

« Il est très compliqué pour moi de me révéler et de parler de moi. C’est à ce moment-là, que ma conseillère, Christelle, a joué un rôle prépondérant. Elle avait un côté très bienveillant, qui m’a très rapidement mis à l’aise pour raconter mon parcours. Le feeling est passé immédiatement.

Dans un deuxième temps, j’ai passé un certain nombre de tests pour dresser un état des lieux de mes compétences, de mes appétences et de mes savoir-faire. Avant d’aborder un panel de métiers pour voir ce qui me faisait le plus envie. L’idée était de partir d’un champ de recherche assez large, qu’on allait préciser au fur et à mesure. »

 

Avez-vous trouvé le temps pour vous investir dans votre Bilan de Compétences, parallèlement à tout ce que vous faites déjà ?

« Oui, pour une raison simple : c’était important pour moi de prendre le temps, parce que j’y croyais. Pour le coup, je crois que ma conseillère pourra confirmer qu’à chaque séance, les devoirs étaient faits. (rire) »

 

Quel a été le résultat de votre Bilan de Compétences ?

« Rapidement, les tests psychométriques ont révélé que je ne m’étais pas trompé et qu’il y avait une certaine logique dans mon raisonnement.

A la fin, le profil qui est ressorti est celui de « chef de projet », ce qui est totalement cohérent avec mon parcours et ma situation.

Ce Bilan de Compétences a également démontré que j’avais développé d’autres compétences, notamment dans la logistique, grâce à la diversité de mes engagements. »

 

Quel bilan dressez-vous de votre… Bilan ?

« Cet accompagnement m’a, à la fois, confirmé dans ce que je faisais déjà. Et en même temps, cela m’a apporté la confiance dont j’avais besoin pour aller voir ma hiérarchie et demander une réorganisation des postes et des fonctions.

C’était une vraie révolution dans une entreprise où je travaille depuis de nombreuses années et que je connais par cœur.

Je n’aurais jamais trouvé les clés pour changer les choses tout seul. Tout s’est vraiment déverrouillé à la suite de mon Bilan de Compétences. Cela m’a permis de faire bouger les lignes.

Ce Bilan de Compétences m’a également permis de prendre conscience de mes compétences, et de me rendre compte qu’après tant d’années dans la même entreprise, je pouvais toujours « aller voir ailleurs ».

J’ai pu me confronter à la réalité du recrutement professionnel, en postulant à des offres, et en prenant conscience de ma « valeur » sur le marché de l’emploi. Alors que je n’avais passé qu’un entretien d’embauche dans ma vie jusque-là.

Je suis infiniment reconnaissant envers ma conseillère, qui m’a permis d’être sûr de ce que je savais faire et où je voulais aller. »

 

Quel est votre situation professionnelle aujourd’hui ?

« A la fin de l’année dernière, j’ai pris une nouvelle fonction, et je suis désormais chargé de toute la partie « production », au quotidien.

Il y a donc eu une officialisation d’un rôle que j’occupais officieusement depuis quelques années déjà.

Parallèlement, j’ai également pris du recul par rapport à l’ensemble de mes activités. Je suis arrivé là où je voulais emmener l’ONG, au bout de ce que je pouvais lui apporter. J’en suis arrivé à un point où je ne voulais pas être un frein.

J’ai pris la décision - difficile - de continuer à m’investir, mais d’une manière différente. Je serai très heureux de le faire, notamment en amont des missions, sur la partie logistique.

Mais, ce qui me fait vibrer avant tout, chaque jour, depuis toujours, c’est l’informatique. …Ce qui n’enlève absolument rien à cette très belle parenthèse humanitaire ... »

Bilan de Compétences 2020

« En 2020, méfiez-vous des Bilans de Compétences à 200 ou 300 € ! », A. TIMOURDJIAN sur France Bleu Azur

Interview d’Armen TIMOURDJIAN, dirigeant-fondateur du GROUPE PERSPECTIVE

Armen TIMOURDJIAN, dirigeant-fondateur du GROUPE PERSPECTIVE, était l’invité de France Bleu Azur, ce lundi 17 février 2020, pour parler du « Bilan de Compétences ».

 

Qu’est-ce qu’un Bilan de Compétences ?

« Le Bilan de Compétences est l’un des rares articles de la formation professionnelle continue qui est régi par un texte de loi. C’est normé, et c'est un accompagnement de 24 heures : c'est officiel. »

 

24 heures en une seule fois ou en plusieurs ?

« C’est un accompagnement dont la totalité doit durer 24 heures. Traditionnellement, les face-à-face durent 16 heures. Le plus souvent, c’est 8 rendez-vous de 2 heures, qui vont généralement se dérouler sur 8 semaines. Ça peut être un peu plus, nous déconseillons que ce soit moins. »

 

Pourquoi ?

« Pour vous laisser le temps de faire vos recherches, de réfléchir, de ne pas faire ce que j'appelle les FBI (les fausses bonnes idées). L’idée est de vous laisser le temps de décanter une idée, de faire une enquête métiers, de rencontrer des professionnels.

Traditionnellement, on part sur 8 semaines, pour 8 rendez-vous de 2 heures, soit 16 heures de face-à-face, auxquelles on ajoute 8 heures de travail personnel. Ce qui fait un total de 24 heures. »

 

Cela signifie que le bénéficiaire va devoir travailler de son côté ?

« Oui, bien sûr, c'est une démarche active. »

 

Donc, je viens vous voir, on va en parler, je vais me renseigner, je vais rencontrer des personnes…

« Vous pouvez aussi et surtout venir parce que, justement, vous n'avez aucune idée de ce que vous voulez faire. C’est la majorité des cas. Le Bilan de Compétences est majoritairement une démarche de salariés en exercice qui ressentent, a minima, un ennui. Parce qu'ils n'aiment plus ce qu'ils font.

Ce sont majoritairement des quadras, qui exercent depuis 10-15 ans, qui vous expliquent qu'ils adoraient (au passé) leur profession. Au bout de 10-15 ans, une lassitude s'est installée et la projection de le faire encore 15-20 ans les laisse un peu perplexes. Donc ils souhaitent réfléchir à quel autre métier ils pourraient exercer. C'est la majorité des cas.

Certaines personnes viennent vous voir en vous expliquant qu'ils font un métier purement alimentaire et qu'ils voudraient faire autre chose. Et vous avez aussi des personnes plus jeunes, auquel cas on sort un peu du Bilan de Compétences, et on rentre dans une démarche de « Bilan d’orientation », en définitive.

Pour en revenir à la cible théorique, c’est un public d’actifs, en poste, qui s'ennuient. »

 

Quels sont les outils que vous utilisez dans le cadre du Bilan de Compétences ?

« Un bon centre de Bilan de Compétences va s'appuyer sur ce qu'on appelle les outils psychométriques. Il y a plusieurs familles, mais les grandes familles d’outils psychométriques sont les inventaires d'intérêts professionnels, qui permettront d’identifier les professions ou familles de professions pour lesquelles vous êtes plutôt faits.

Si, par exemple, vous avez un profil très conventionnel, une profession type « comptable » pourra vous épanouir, parce que vous allez aimer respecter des règles, suivre une trame. Alors que si vous avez un profil plutôt artistique, ce sera l'exact contraire : suivre une trame va plutôt vous étouffer, tuer votre initiative...

Le premier axe, le début de l'entonnoir, ce sont plutôt les intérêts professionnels. Si on avance un peu dans l'entonnoir, on va se diriger vers des tests de personnalité, avec des outils comme le SOSIE2, le MBTI, ou le GOLDEN, qui vont nous aider à identifier votre personnalité.

Si on gratte un peu plus loin encore, on peut travailler sur votre motivation : ce qui vous motive, vous, n'est pas forcément ce qui me motive moi. Peut-être souhaitez-vous êtres libres de vos horaires et moi pas du tout. Peut-être qu’il est très important pour vous de travailler dans une petite équipe, moi c'est le contraire.

Quand on mélange tout ça, on réussit, a priori, à vous aiguiller sur un métier qui vous intéresse, en termes de tâches, mais aussi en termes de contexte de travail. »

 

Est-ce que le Bilan de Compétences vous permet d’identifier une famille de métiers ou un métier précis ?

« C’est toujours le système du goulot d'étranglement, c’est-à-dire qu’on va avancer : on va passer d'une famille de métiers pour aller vers quelques métiers, pour ensuite tester plus précisément 2-3 métiers.

A la fin du Bilan, vous êtes censé avoir une idée assez précise de métiers qui peuvent être voisins. »

 

Les résultats des Bilans de Compétences sont bons ? Les gens sont heureux ?

« Les résultats sont très bons quand l’accompagnement est bien fait. »

 

Quelle est la marge d’erreur du Bilan de Compétences ?

« Ce n’est pas prédictif, attention. Dans le pire des cas, nous ne servons à rien, mais nous ne disons pas de bêtise. Quand vous travaillez avec des outils psychométriques, vous pouvez malheureusement arriver à des résultats qui, sans être jargonneux, vont dire que les intérêts professionnels ne sont pas matures.

Dans de rares cas, il n'y a pas d'attrait particulier sur une filière, et effectivement c'est ce qu'on appelle les Bilans de Compétences « décevants ». C'est assez rare. Mais l'avantage, quand on le fait avec une démarche d'honnêteté intellectuelle, c'est qu'on ne s’est pas obligé à projeter, sur la personne, un métier qui ne lui correspond pas. Mais c’est quand même assez rare. »

Témoignage d’Anne, bénéficiaire d’un Bilan de Compétences

Le Bilan de Compétences est là pour vous aider à vous réorienter. Anne est avec nous pour témoigner. Bonjour Anne, vous avez fait un Bilan de Compétences…

« J’ai fait un Bilan de Compétences et j’en suis ravie. J'avais besoin, à un moment donné, de faire le point sur ma carrière. »

 

On peut vous demander ce que vous faisiez ?

« Je travaillais dans le service marketing d'un grand groupe et je sentais venir une réorganisation qui allait singulièrement modifier mes plans de carrière.

J'adorais et j'adore toujours ce domaine, dans lequel je travaille depuis plusieurs années. Seulement, j'avais envie de savoir comment organiser les 20 prochaines années. Et le Bilan de Compétences m'a vraiment aidée à savoir ce que j’aimais faire, ce pour quoi j’avais des aptitudes naturelles, grâce à des outils.

Je suis ressortie de mon Bilan de Compétences avec les idées beaucoup plus claires. »

 

Est-ce que vous êtes restée dans le même domaine d’activité ?

« Oui, j'adore toujours. Je suis restée dans le même domaine. C’est ce Bilan de Compétences qui m’a confortée dans ce domaine. En revanche, maintenant, je suis indépendante.

Grâce à ce Bilan de Compétences, j'ai pu mettre en place un certain nombre de formations et de projets qui m'ont permis de franchir le pas et de créer ma propre entreprise. »

 

Comment avez-vous abordé votre Bilan de Compétences ? Il faut avoir confiance en la personne que vous avez en face de vous…

« Tout à fait. J’ai choisi de me rapprocher de 2 centres de Bilan de Compétences. J’y suis allée, un peu, au feeling. Et je suis ravie de mon choix. »

 

Vous avez lâché prise tout de suite ?

« La conseillère qui m’a reçue m'a très rapidement mis à l'aise et j'ai pu parler de mon expérience. Elle était très à l'écoute…

Le Bilan de Compétences demande du travail, de la réflexion et de l’introspection. Mais c’est une expérience que, vraiment, je recommande. »

 

Combien de temps vous a pris le « passage à l’acte », Anne ? A quel moment avez-vous quitté l’entreprise pour vous lancer ?

« C'est un projet que j'avais maturé depuis un petit moment. Disons 18 mois. Parce que c’est grâce à ce Bilan de Compétences que j’ai ensuite décidé de réaliser une Validation des Acquis par l’Expérience (VAE). C’est une des pistes qui avait été révélée par ce Bilan.

Il faut accorder à ce type de démarche du temps et de l’énergie. Mais allez-y ! »

Bilan de Compétences 2020

Pour terminer cette matinée, consacrée au Bilan de Compétences, nous allons maintenant parler de l’administratif, qui s’est bien simplifié, Armen TIMOURDJIAN...

« Tout à fait. Une application mobile a été lancée par l’Etat, le 21 novembre dernier, avec l’immense avantage d’être dématérialisée et désintermédiée.

Tout d’abord, on n’a plus d’heures de formation, mais des euros. Toute personne qui se connecte peut visualiser son crédit de formation en euros. C’est le premier progrès.

J’invite tout le monde à installer cette application et à se connecter. Le numéro de sécurité sociale suffit. C’est directement relié à l’URSSAF et vous avez votre solde qui apparaît.

Autre avantage, c’est désintermédié. Donc vous n’avez plus votre employeur ou votre conseiller Pôle-Emploi. Concrètement, vous ne demandez plus la permission à personne. Le CPF est personnel, et ne regarde que vous. Ce qui est un gros avantage, notamment pour effectuer un Bilan de Compétences en toute confidentialité.

Petit avertissement : le Bilan de Compétences était auparavant régi par le FONGECIF. A partir du 1er janvier 2021, il y aura une nouvelle autorité, via une certification qui s’appelle QUALIOPI. De fait, en 2020, attention, c’est un peu le Far-West. On peut trouver tout et n’importe quoi.

Un Bilan de Compétences sérieux, c’est à peu près 16 heures de face-à-face. Et cela coûte entre 1400 et 1600 €. Donc méfiez-vous des Bilans de Compétences affichés à 200, 300, 400 € pour quelques heures de face-à-face. C’est absolument n’importe quoi.

L’application Mon Compte Formation comporte un moteur de recherche, avec géolocalisation. Si vous connaissez le nom du centre, vous pouvez le renseigner. Pour PERSPECTIVE, par exemple, il faut entrer « PCCF ».

A Nice, aujourd’hui, il y a 10 acteurs sérieux. Alors que sur l’application, vous en trouverez 70 sur la même zone géographique. Donc faites attention. Ne confiez pas votre avenir et l’avis sur votre avenir à n’importe qui ! »

« En 2020, méfiez-vous des Bilans de Compétences à 200 ou 300 € ! », A. TIMOURDJIAN sur France Bleu Azur

Interview d’Armen TIMOURDJIAN, dirigeant-fondateur du GROUPE PERSPECTIVE

Armen TIMOURDJIAN, dirigeant-fondateur du GROUPE PERSPECTIVE, était l’invité de France Bleu Azur, ce lundi 17 février 2020, pour parler du « Bilan de Compétences ».

 

Qu’est-ce qu’un Bilan de Compétences ?

« Le Bilan de Compétences est l’un des rares articles de la formation professionnelle continue qui est régi par un texte de loi. C’est normé, et c'est un accompagnement de 24 heures : c'est officiel. »

 

24 heures en une seule fois ou en plusieurs ?

« C’est un accompagnement dont la totalité doit durer 24 heures. Traditionnellement, les face-à-face durent 16 heures. Le plus souvent, c’est 8 rendez-vous de 2 heures, qui vont généralement se dérouler sur 8 semaines. Ça peut être un peu plus, nous déconseillons que ce soit moins. »

 

Pourquoi ?

« Pour vous laisser le temps de faire vos recherches, de réfléchir, de ne pas faire ce que j'appelle les FBI (les fausses bonnes idées). L’idée est de vous laisser le temps de décanter une idée, de faire une enquête métiers, de rencontrer des professionnels.

Traditionnellement, on part sur 8 semaines, pour 8 rendez-vous de 2 heures, soit 16 heures de face-à-face, auxquelles on ajoute 8 heures de travail personnel. Ce qui fait un total de 24 heures. »

 

Cela signifie que le bénéficiaire va devoir travailler de son côté ?

« Oui, bien sûr, c'est une démarche active. »

 

Donc, je viens vous voir, on va en parler, je vais me renseigner, je vais rencontrer des personnes…

« Vous pouvez aussi et surtout venir parce que, justement, vous n'avez aucune idée de ce que vous voulez faire. C’est la majorité des cas. Le Bilan de Compétences est majoritairement une démarche de salariés en exercice qui ressentent, a minima, un ennui. Parce qu'ils n'aiment plus ce qu'ils font.

Ce sont majoritairement des quadras, qui exercent depuis 10-15 ans, qui vous expliquent qu'ils adoraient (au passé) leur profession. Au bout de 10-15 ans, une lassitude s'est installée et la projection de le faire encore 15-20 ans les laisse un peu perplexes. Donc ils souhaitent réfléchir à quel autre métier ils pourraient exercer. C'est la majorité des cas.

Certaines personnes viennent vous voir en vous expliquant qu'ils font un métier purement alimentaire et qu'ils voudraient faire autre chose. Et vous avez aussi des personnes plus jeunes, auquel cas on sort un peu du Bilan de Compétences, et on rentre dans une démarche de « Bilan d’orientation », en définitive.

Pour en revenir à la cible théorique, c’est un public d’actifs, en poste, qui s'ennuient. »

 

Quels sont les outils que vous utilisez dans le cadre du Bilan de Compétences ?

« Un bon centre de Bilan de Compétences va s'appuyer sur ce qu'on appelle les outils psychométriques. Il y a plusieurs familles, mais les grandes familles d’outils psychométriques sont les inventaires d'intérêts professionnels, qui permettront d’identifier les professions ou familles de professions pour lesquelles vous êtes plutôt faits.

Si, par exemple, vous avez un profil très conventionnel, une profession type « comptable » pourra vous épanouir, parce que vous allez aimer respecter des règles, suivre une trame. Alors que si vous avez un profil plutôt artistique, ce sera l'exact contraire : suivre une trame va plutôt vous étouffer, tuer votre initiative...

Le premier axe, le début de l'entonnoir, ce sont plutôt les intérêts professionnels. Si on avance un peu dans l'entonnoir, on va se diriger vers des tests de personnalité, avec des outils comme le SOSIE2, le MBTI, ou le GOLDEN, qui vont nous aider à identifier votre personnalité.

Si on gratte un peu plus loin encore, on peut travailler sur votre motivation : ce qui vous motive, vous, n'est pas forcément ce qui me motive moi. Peut-être souhaitez-vous êtres libres de vos horaires et moi pas du tout. Peut-être qu’il est très important pour vous de travailler dans une petite équipe, moi c'est le contraire.

Quand on mélange tout ça, on réussit, a priori, à vous aiguiller sur un métier qui vous intéresse, en termes de tâches, mais aussi en termes de contexte de travail. »

 

Est-ce que le Bilan de Compétences vous permet d’identifier une famille de métiers ou un métier précis ?

« C’est toujours le système du goulot d'étranglement, c’est-à-dire qu’on va avancer : on va passer d'une famille de métiers pour aller vers quelques métiers, pour ensuite tester plus précisément 2-3 métiers.

A la fin du Bilan, vous êtes censé avoir une idée assez précise de métiers qui peuvent être voisins. »

 

Les résultats des Bilans de Compétences sont bons ? Les gens sont heureux ?

« Les résultats sont très bons quand l’accompagnement est bien fait. »

 

Quelle est la marge d’erreur du Bilan de Compétences ?

« Ce n’est pas prédictif, attention. Dans le pire des cas, nous ne servons à rien, mais nous ne disons pas de bêtise. Quand vous travaillez avec des outils psychométriques, vous pouvez malheureusement arriver à des résultats qui, sans être jargonneux, vont dire que les intérêts professionnels ne sont pas matures.

Dans de rares cas, il n'y a pas d'attrait particulier sur une filière, et effectivement c'est ce qu'on appelle les Bilans de Compétences « décevants ». C'est assez rare. Mais l'avantage, quand on le fait avec une démarche d'honnêteté intellectuelle, c'est qu'on ne s’est pas obligé à projeter, sur la personne, un métier qui ne lui correspond pas. Mais c’est quand même assez rare. »

Témoignage d’Anne, bénéficiaire d’un Bilan de Compétences

Le Bilan de Compétences est là pour vous aider à vous réorienter. Anne est avec nous pour témoigner. Bonjour Anne, vous avez fait un Bilan de Compétences…

« J’ai fait un Bilan de Compétences et j’en suis ravie. J'avais besoin, à un moment donné, de faire le point sur ma carrière. »

 

On peut vous demander ce que vous faisiez ?

« Je travaillais dans le service marketing d'un grand groupe et je sentais venir une réorganisation qui allait singulièrement modifier mes plans de carrière.

J'adorais et j'adore toujours ce domaine, dans lequel je travaille depuis plusieurs années. Seulement, j'avais envie de savoir comment organiser les 20 prochaines années. Et le Bilan de Compétences m'a vraiment aidée à savoir ce que j’aimais faire, ce pour quoi j’avais des aptitudes naturelles, grâce à des outils.

Je suis ressortie de mon Bilan de Compétences avec les idées beaucoup plus claires. »

 

Est-ce que vous êtes restée dans le même domaine d’activité ?

« Oui, j'adore toujours. Je suis restée dans le même domaine. C’est ce Bilan de Compétences qui m’a confortée dans ce domaine. En revanche, maintenant, je suis indépendante.

Grâce à ce Bilan de Compétences, j'ai pu mettre en place un certain nombre de formations et de projets qui m'ont permis de franchir le pas et de créer ma propre entreprise. »

 

Comment avez-vous abordé votre Bilan de Compétences ? Il faut avoir confiance en la personne que vous avez en face de vous…

« Tout à fait. J’ai choisi de me rapprocher de 2 centres de Bilan de Compétences. J’y suis allée, un peu, au feeling. Et je suis ravie de mon choix. »

 

Vous avez lâché prise tout de suite ?

« La conseillère qui m’a reçue m'a très rapidement mis à l'aise et j'ai pu parler de mon expérience. Elle était très à l'écoute…

Le Bilan de Compétences demande du travail, de la réflexion et de l’introspection. Mais c’est une expérience que, vraiment, je recommande. »

 

Combien de temps vous a pris le « passage à l’acte », Anne ? A quel moment avez-vous quitté l’entreprise pour vous lancer ?

« C'est un projet que j'avais maturé depuis un petit moment. Disons 18 mois. Parce que c’est grâce à ce Bilan de Compétences que j’ai ensuite décidé de réaliser une Validation des Acquis par l’Expérience (VAE). C’est une des pistes qui avait été révélée par ce Bilan.

Il faut accorder à ce type de démarche du temps et de l’énergie. Mais allez-y ! »

Bilan de Compétences 2020

Pour terminer cette matinée, consacrée au Bilan de Compétences, nous allons maintenant parler de l’administratif, qui s’est bien simplifié, Armen TIMOURDJIAN...

« Tout à fait. Une application mobile a été lancée par l’Etat, le 21 novembre dernier, avec l’immense avantage d’être dématérialisée et désintermédiée.

Tout d’abord, on n’a plus d’heures de formation, mais des euros. Toute personne qui se connecte peut visualiser son crédit de formation en euros. C’est le premier progrès.

J’invite tout le monde à installer cette application et à se connecter. Le numéro de sécurité sociale suffit. C’est directement relié à l’URSSAF et vous avez votre solde qui apparaît.

Autre avantage, c’est désintermédié. Donc vous n’avez plus votre employeur ou votre conseiller Pôle-Emploi. Concrètement, vous ne demandez plus la permission à personne. Le CPF est personnel, et ne regarde que vous. Ce qui est un gros avantage, notamment pour effectuer un Bilan de Compétences en toute confidentialité.

Petit avertissement : le Bilan de Compétences était auparavant régi par le FONGECIF. A partir du 1er janvier 2021, il y aura une nouvelle autorité, via une certification qui s’appelle QUALIOPI. De fait, en 2020, attention, c’est un peu le Far-West. On peut trouver tout et n’importe quoi.

Un Bilan de Compétences sérieux, c’est à peu près 16 heures de face-à-face. Et cela coûte entre 1400 et 1600 €. Donc méfiez-vous des Bilans de Compétences affichés à 200, 300, 400 € pour quelques heures de face-à-face. C’est absolument n’importe quoi.

L’application Mon Compte Formation comporte un moteur de recherche, avec géolocalisation. Si vous connaissez le nom du centre, vous pouvez le renseigner. Pour PERSPECTIVE, par exemple, il faut entrer « PCCF ».

A Nice, aujourd’hui, il y a 10 acteurs sérieux. Alors que sur l’application, vous en trouverez 70 sur la même zone géographique. Donc faites attention. Ne confiez pas votre avenir et l’avis sur votre avenir à n’importe qui ! »

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    Najim
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    merci au groupe PERSPECTIVE pour m'avoir accompagner pour mon projet de VAE. J'ai pu profiter de l'expérience de madame Kershaw qui a su exploiter mes connaissances pour m'aider dans mon projet. Milles merci +++plus
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    J'ai aimé les cours que nous a fait Monsieur Timourdjian à l'IAE. Sa méthode d'enseignement est axée sur des exemples concrets ce qui facilite l'apprentissage, de plus il est de très bon conseils. C'est important pour nous d'avoir des cours donnés par des intervenants qualifiés.plus
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    Méghane DE L.
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    J'ai suivi la formation "Développer son organisme de formation" dispensée par Armen Timourdjian et j'ai particulièrement apprécié le contenu et la capacité d'adaptation du formateur pour rendre les échanges très pertinents au regard de mes activités. Je recommande !plus
    Alexandre E.
    10:43 02 Nov 23
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    thomas
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    Une approche professionnelle et des intervenants de grande qualité.
    Sébastien P.
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    Je recommande vivement le groupe perspective qui nous a accompagnés sur le développement de la marque employeur. Je remercie Armen pour son écoute, sa bienveillance et ses précieux conseils. Un accompagnement qui fait du bien!plus
    SIMIER M.
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